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Que faire si vous recevez une obligation de quitter le territoire français (OQTF) ? Comprendre l’OQTF : une décision redoutée mais contestable Jun 02, 2025

Que faire si vous recevez une obligation de quitter le territoire français (OQTF) ? Comprendre l’OQTF : une décision redoutée mais contestable

Écrit par Me Thomas EXPERTON

 

Que faire si vous recevez une obligation de quitter le territoire français (OQTF) ? Comprendre l’OQTF : une décision redoutée mais contestable

 

Lorsqu’un étranger reçoit une obligation de quitter le territoire français, communément appelée OQTF, il est souvent pris de court. La décision semble brutale, inéluctable. Pourtant, elle n’est ni une condamnation pénale, ni une fatalité. Il s’agit d’une décision administrative, qui peut être contestée dans un cadre strict mais clairement défini.

 

Maître Thomas Experton, avocat au barreau de Paris et spécialiste du contentieux administratif et du droit des étrangers, décrypte ici toutes les options, les stratégies et les délais pour agir efficacement.

 

 

Qu’est-ce qu’une OQTF ?

 

L’OQTF est une décision par laquelle l’administration (généralement la préfecture) oblige une personne étrangère à quitter le territoire français. Elle peut être émise avec ou sans délai de départ volontaire. La différence est essentielle :



    • Avec délai (30 jours) : vous avez un mois pour partir volontairement, sans que la mesure soit forcée.

 

    • Sans délai : l’expulsion peut être mise en œuvre immédiatement, parfois accompagnée d’une rétention administrative.



L’OQTF est fréquemment couplée à d’autres mesures : interdiction de retour sur le territoire français (IRTF), décision de placement en centre de rétention, refus de séjour.

 

 

Quelles sont les conséquences d’une OQTF ?

 

L’OQTF entraîne des effets lourds sur la vie quotidienne et l’avenir d’une personne :



    • Perte de tout droit au séjour

 

    • Déscolarisation des enfants

 

    • Perte d’accès aux soins et à l’emploi

 

    • Difficultés à signer des contrats de travail ou de logement



En cas d’interpellation par les forces de l’ordre, la personne peut être directement conduite en centre de rétention, voire expulsée par vol forcé.

 

Il est donc crucial d’agir immédiatement et stratégiquement.

 

 

Peut-on contester une OQTF ?

 

Oui, mais dans des délais stricts

 

Le recours contre une OQTF est possible, mais les délais sont extrêmement courts. Il faut agir sous 48 heures, 15 jours ou 30 jours selon le cas :



    • 48 heures : si l’OQTF est émise sans délai de départ volontaire, en lien avec une mesure de rétention.

 

    • 15 jours : si l’OQTF est notifiée à une personne placée en garde à vue ou assignée à résidence.

 

    • 30 jours : en cas d’OQTF avec délai volontaire.



Au-delà, la décision devient définitive et exécutoire.

 

 

Le recours devant le tribunal administratif

 

Le recours principal contre une OQTF est le recours en annulation devant le tribunal administratif. Il est rédigé en droit, motivé, et argumenté sur plusieurs bases :



    1. Vice de forme

        • Absence ou imprécision de motivation

        • Omission de mentionner les voies et délais de recours


 

    1. Erreur de droit

        • Application incorrecte de la loi (ex : refus de séjour injustifié)


 

    1. Erreur manifeste d’appréciation

        • Appréciation déséquilibrée de la situation personnelle ou familiale


 

    1. Atteinte aux droits fondamentaux

        • Vie privée et familiale (article 8 CEDH)

        • Droit à la santé, au respect de la dignité humaine




Ce recours suspend l’exécution de l’OQTF s’il est déposé dans les délais et sous certaines conditions. Un avocat peut demander le maintien sur le territoire jusqu’à décision du juge.

 

 

Pourquoi faire appel à un avocat ?

 

Un recours contre une OQTF ne s’improvise pas. Il n’existe pas de formulaire standard ou de lettre type universelle. Il faut :



    • Maîtriser le droit des étrangers et les dernières jurisprudences

 

    • Savoir interpréter les pièces du dossier administratif

 

    • Préparer une stratégie cohérente et juridiquement fondée



Maître Thomas Experton, avocat à Paris, a déjà défendu avec succès de nombreuses personnes placées sous OQTF. Il intervient en urgence devant les juridictions administratives pour empêcher l’exécution forcée et faire annuler la mesure.

 

 

Documents utiles pour un recours efficace

 

Avant de contester une OQTF, il est essentiel de rassembler un dossier solide. Voici les éléments clés à préparer :



    • Notification officielle de l’OQTF avec ses annexes

 

    • Justificatifs de vie privée et familiale en France (actes de naissance d’enfants, certificat de PACS, etc.)

 

    • Preuves d’intégration : diplômes, certificats de langue française, lettres de soutien

 

    • Justificatifs d’emploi ou de promesse d’embauche

 

    • Bilans médicaux ou certificats de suivi psychologique

 

    • Relevés bancaires, attestations d’impôt, abonnements énergétiques



Un avocat pourra alors articuler le recours avec ces éléments pour prouver que l’expulsion est injustifiée et illégale.

 

 

Cas particuliers : OQTF et mineurs, malades, conjoints de Français

 

Certaines situations rendent l’exécution de l’OQTF juridiquement plus difficile pour l’administration :



    • Parents d’enfants scolarisés en France

 

    • Personnes gravement malades dont le traitement est inaccessible dans le pays d’origine

 

    • Conjoints de citoyens français

 

    • Jeunes majeurs ayant fait toute leur scolarité en France



Dans ces cas, l’avocat mettra en avant la jurisprudence protectrice pour faire annuler la décision.

 

 

Durée moyenne de traitement et suites possibles

 

Un recours déposé en urgence (procédure « fast-track ») peut être examiné sous 3 à 6 semaines. Le jugement peut aboutir à :



    • L’annulation pure et simple de l’OQTF

 

    • Le maintien de la mesure, mais avec modification partielle (ex : retrait de l’IRTF)

 

    • Le rejet du recours, avec maintien de l’OQTF et de ses conséquences



Dans tous les cas, des voies de recours supplémentaires existent (appel, référé liberté, recours à la CEDH…).

 

 

Conclusion : l’OQTF peut être annulée si on agit à temps

 

Recevoir une OQTF est une épreuve brutale, mais le cadre juridique permet de contester efficacement la décision. La clef ? Ne pas perdre de temps, s’informer et se faire accompagner.

 

Avec l’aide d’un avocat compétent comme Maître Thomas Experton, la justice peut être saisie dans les délais et annuler une mesure injuste. Chaque dossier est unique : la stratégie doit l’être aussi.

 

 

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